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LE P’TIT JOURN AAA L
de mai 2010 |
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Pour
la désormais traditionnelle visite AAAnnuelle à Azrou, les représentants
de l’association étaient en effectif réduit : les Thoulouze, les
Coustaury, les Launay. Mais quelques jours avant le départ, nous avons
appris que nous retrouverions sur place Jacques et Patricia Vénuleth
accompagnés d’un couple ami. |
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Entrée
ultra-rapide au Maroc le samedi 8 au matin, si bien que les
Sud-Vendéens étaient au Pano pour le déjeuner, en respectant toutefois
scrupuleusement les limitations de vitesse. Après les retrouvailles avec
Rachid à la réception et Halima toujours vaillante dans les étages avec
son équipe, nous retrouvons notre habituelle chambre 33 (mais nos jambes
vieillissantes ont désormais de la peine à l’atteindre). Le ouèbemaître
s’offre une balade en ville tandis que son épouse, qui ne se prénomme
pourtant pas Liliane, défait les valises. Les Vénuleth de soleil (pour
reprendre un jeu de mots douteux datant de 40 ans) et leurs amis
déposent aussi leurs bagages ; ils ont déjà bien circulé entre Meknès,
Fès et Moulay Idriss, étant partis depuis le dimanche précédent. Jacques
dit son étonnement devant l’extension d’Azrou. Dans le hall, où il
s’affaire –sans jurer - sur son ordi, JF est abordé par un ancien élève,
El Fadili, que nous n’avions pas revu depuis quatre décennies et avec
qui nous évoquons joyeusement des souvenirs. Après le rafraîchissement
rituel, les six françaouis dînent en compagnie de Bourhrous, bien
évidemment prévenu de notre arrivée. |
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Dimanche
9,
l’équipe Vénuleth part souker à Khénifra. Les Thouthou et les Couscous
qui effectuent la traversée Sète-Tanger (après avoir bénéficié de la
bénédiction du couple présidentiel) doivent débarquer ce matin vers 10 h
en terre marocaine. Les Laulau attendent des nouvelles : un texto les
prévient qu’il y aura du retard. Avec Aïcha et Mohammed Bourhrous, ils
filent à Ifrane pour embrasser Amal, leur fille, qui prépare pour la
semaine à venir ses examens à l’université Al Akhawayn où elle a été
admise au mérite. La chouchoute de la rédactrice est égale à elle-même :
sérieuse dans son travail et primesautière pour le reste, une fille
épatante. Nous poursuivons par la visite de cette université de prestige
où Hassan, le fils aîné de Bourhrous a déjà fait ses preuves. Au retour,
détour par Ras el Ma : c’est incroyablement vert et les deux lacs
atteignent un niveau d’eau record. Nous concluons cette belle matinée
par un déjeuner-brochettes à quatre, près du marché couvert. Miam ! En
milieu d’après-midi, les croisiéristes annoncent leur débarquement mais
avec les formalités de police et de douane ils arriveront au Pano pour
un dîner tardif (merci à Hamid et à Amal, les deux jeunes serveurs pour
leur service souriant et attentif malgré l’heure avancée). Nuit
reposante pour les arrivants qui occuperont sagement deux chambres au 1er
étage afin de ménager leur souffle et leurs guibolles. |
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Lundi
10
sera une journée chargée. Notre première visite est pour le nouveau
Pacha qui nous accueille immédiatement de façon très sympathique et à
qui nous soumettons notre programme d’actions. Ensuite, c’est le passage
obligé par la banque (le change nous est un peu moins favorable que l’an
passé...) avant un petit salut à Dar el Amane : Soumia, la responsable,
est à Ain Leuh où elle vient de prendre en charge des enfants
abandonnés. Un gros surcroît de travail et de responsabilités pour notre
courageuse amie qui, jointe au téléphone nous donne rendez-vous pour le
soir-même. Nous faisons ensuite une pause-café-jus d’orange chez Salah,
toujours alerte, aux Cèdres en compagnie d’anciens élèves tandis que
Jacques Vénuleth, escorté de Bourhrous et del poeta Taiai va
remettre et dédicacer au Lycée (où le proviseur a interrompu une réunion
pour accueillir l’ancien prof de philo) quelques-uns de ses ouvrages
destinés à la jeunesse et qui iront enrichir la bibliothèque de
l’établissement. Après un déjeuner croustillant de brochettes et de
côtes d’agneau près du marché, les Thouthou, Couscous, Laulau rejoignent
le Collège Al Atlas pour déterminer avec le nouveau directeur (encore
une tête connue) en quoi consistera notre modeste aide cette année. Puis
ils vont dire leur amitié à Hachem Abdelaziz, l’ancien directeur d’Al
Atlas avec qui ils ont eu ces dernières années des contacts
exceptionnels : le voilà maintenant à la tête d’un nouvel établissement
rural planté dans un décor magnifique à l’écart de la route de Khénifra ;
mais les conditions sont difficiles :le recrutement est très dispersé et
exigerait la mise en place d’une ½ pension. Or à sa prise de fonctions,
il n’y avait pas d’eau courante et le raccordement électrique fait
encore défaut, ce qui n’empêche pas cet homme dynamique et volontaire
d’avoir plein de projets et d’accueillir ses visiteurs avec la même
franche cordialité. Après une visite rapide au Collège Mohammed V que
nous aiderons un peu cette année, nous nous rendons à Dar el Amane pour
discuter avec Soumia et son équipe de l’utilisation de la somme allouée
à la Maison de l’Espoir. Les enfants nous font fête et Soumia
dispense quelques gestes de tendresse apparemment fort appréciés. L’aide
sera ventilée ainsi : un vidéo projecteur, du petit mobilier de
rangement en plastique pour les dortoirs et des vêtements. Nous trouvons
ensuite le temps de fêter l’anniversaire de notre secrétaire avant de
descendre pour un repas soigné au restaurant du Pano ; Rachid avait en
effet glissé à la fille chargée des relations publiques à son arrivée
que le menu de l’hôtel était destiné à une clientèle de passage et que
nous pouvions donc, à notre demande, bénéficier d’un autre traitement .
Aussi, ce soir-là, nous régalons-nous de harira, de tagine de kefta aux
œufs et/ou de tagine de viande aux pruneaux et de fruits de saison à
notre jolie tablée de 10 convives avec en prime la gentillesse du
service. |
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Mercredi
12,
tandis que les hommes terminent les livraisons et règlent les derniers
détails pratiques, les filles sillonnent la ville toute pimpante
maintenant que les travaux sont achevés. A 10h30, une délégation se rend
à la réunion hebdomadaire de l’AMAED à l’hôpital. L’assistance est
nombreuse en dépit du temps exécrable qui a retardé certains malades et
leur famille. Nous leur fournirons l’aide habituelle (accompagnée d’une
attention spéciale de not’ Président) via une pharmacie locale. Comme d’hab,
Mohammed se charge de la traduction, manifestement, le courant passe. Il
faut souligner que nous retrouvons bien des visages connus.
Nous nous
retrouvons ensuite aux Cèdres où le toujours inénarrable Cherfaoui nous
offre un pot puis c’est le dernier déjeuner prés du marché (mais nous
n’avons pas épuisé toutes les délicieuses ressources de ce quartier !).
DD nous apprend qu’il y a un reliquat sur le total destiné aux actions.
Nous prenons rapidement la décision de l’allouer à l’AMAED. Puis c’est
quartier libre l’après-midi ; DD et Alain montent au Cèdre Gouraud, JF
fait sa promenade solitaire vers les anciennes demeures (Le Tyrol et la
villa du Caïd) et les filles filent chez Neghrassi qui ne ménage pas sa
peine pour leur dénicher les raretés de son magasin. Nous craquons...
et nous sommes admiratives devant la compétence et la motivation de son
fils qui, atavisme oblige, s’annonce déjà comme le digne successeur du
père.
Nous
sirotons notre dernier rafraîchissement dès 18 h car nous sommes en
effet invités par un groupe d’anciens dans un nouveau restaurant sur la
route de Ras el Ma. Tenue par un champion de marathon, l’auberge
Tourtite offre une vue superbe sur le Moyen Atlas. Malgré la fraîcheur
extérieure, c’est une soirée chaleureuse et gourmande. Bourhrous nous
retrace brièvement l’itinéraire de chacun des participants marocains.
Avisse aux adhérents : si vous réussissez à mettre un nom sur chaque
visage, vous gagnerez :
1.
à être connu(e)
2.
une bise des filles de la délégation pour un mec
. une
bise des mecs de la délégation pour une fille.
Dans sa
réponse, JFL a ironisé sur l’évocation par un ancien élève de la
splendeur des yeux de ses ex-professures présentes, en traçant dans
l’air avec les mains des courbes voluptueuses, pendant que les convives
s’esclaffaient en se régalant de cerises et d’abricots du cru !
POUR CE
SEJOUR (sans crise, pas même de nerfs) L’AGENCE DE NOTATION MLF DECERNE
UN AAA+++ A TOUS LES PARTENAIRES
MERCI A TOUTES ET TOUS
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Blocage à Tanger |
Départ
à Ceuta |
Les croisièristes quittent Tanger |

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