AZROU

Mai 2011

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CHRONIQUE AAANNUELLE :

MAI 2011 à AZROU

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Pour la sixième fois, une délégation de l’AAA rejoint sa chère petite ville du Moyen Atlas. 7 (comme les péchés capitaux) adhérents la composent : les Fabre, les Coustaury, les Launay et Guy Thérond (Patricia étant retenue en France par un deuil familial). Ils s’y rendront par des moyens divers.

           

Les Launay sont les premiers à prendre la route le mardi 10 en faisant leurs deux étapes habituelles en Espagne. Ils franchissent le détroit sur le ferry rapide Algésiras-Ceuta et profitent de leur pause dans l’enclave espagnole pour faire des emplettes apéritives.

 

vendredi 13, aux aurores, après des formalités de police et de douane expéditives auprès de fonctionnaires fort amènes et courtois, ils rejoignent Meknès, via Rabat par l’autoroute et empruntent la quatre voies jusqu’à El Hajeb pour retrouver, inchangée, la route d’Azrou sous un chaud soleil, mais en découvrant la verdure et les flaques éparses, ils en déduisent qu’il y a eu des orages récents. L’arrivée réserve une surprise : les travaux engagés au centre ville se poursuivent vers la route de Meknès : rond-point, trottoirs pavés, quand ce sera achevé, ce sera une réussite. Accueil toujours aussi cordial au Pano : on a tenu compte de nos desiderata et nos vieilles jambes n’auront pas à dépasser le premier étage où la vaillante Halima s’active avec sa brigade. Après un déjeuner très tardif et une installation rapide, les Sud-Vendéens descendent « pédérastement » faire un tour en ville pour changer du flouze ; trop tard, les banques sont fermées jusqu'à lundi matin. Achat du Monde et salut à Hajaj toujours fidèle au kiosque.

         

Les Héraultiques  Christ et Missel + Guy Thérond (si Thérond, t’es Poincaré, pour reprendre une saillie dubantesque) se pointent à l’heure de l’apéro à coloration ibérique pour les tapas et amarilla pour les boissons. Ils ont bien failli rater leur vol Ryan Air : bloqués, juste après un péage, par un énorme embouteillage sur l’autoroute à cause d’un camion accidenté encombrant totalement les voies, ils ont réussi à atteindre in extremis l’aéroport par des chemins de traverse. Arrivés à Fès à l’heure prévue, ils ont rejoint Azrou en voiture de location. Le club des cinq descend à la salle à manger où le piano du chef ne fonctionne que pour eux.

Samedi 14 mai, on fait la grasse matinée avant de saluer Rachid et de convenir avec lui du menu du soir puisqu’il nous fait bénéficier du même traitement que l’an passé. Après le p’tit déj’, descente en ville : la progression est ralentie par des rencontres successives. Nous découvrons que le distributeur de notre banque effectue le change des billets étrangers. Prudent, Guy glisse un billet de 5€, puis de 10 et enfin de 50 : ça marche, vive le progrès ! Nantis et rassurés, nous voilà attablés en compagnie de Cherfaoui, Neghrassi, Bourhrous &Cie devant un vrai jus d’orange aux Cèdres : vrai moment de joyeuse détente.

Nous filons à Dar el Amane où nous patientons en papotant avec le personnel dans l’attente de Soumia qui revient d’Aïn Leuh où elle est également responsable d’un autre centre pour enfants abandonnés ; elle a heureusement été déchargée de son mi-temps d’enseignement. A son arrivée, elle nous confie que l’établissement d’Azrou aurait besoin d’ordis avec leurs tables-supports et de vêtements pour les enfants (une bonne nouvelle au passage : il n’y a plus de nourrissons, ils ont été adoptés). Après cette mise au point, nous allons regarnir nos estomacs près du marché couvert et jetons notre dévolu sur le premier établissement à droite de l’entrée (précision destinée à ceux qui voudraient faire une gourmande étape locale) où nous sommes reconnus par la tonique et espiègle jeune responsable du service. Salades fraîches, tagines et keftas délicieux, melons verts et abricots achetés sous nos yeux, l’endroit nous conquiert à nouveau d’autant que ses tarifs sont plus que raisonnables.

En guise de promenade digestive, les hommes prospectent les boutiques d’informatique tandis que les filles s’octroient une séquence lèche-échoppes … sans danger pour la ligne. De retour au Pano, ils y retrouvent les Couscous en grande conversation avec … Dandan accompagné de sympathiques amis tangérois. Les Drômois avaient embarqué à Sète le jeudi 12 et accosté le matin à Port Méd où les formalités sont heureusement plus rapides qu’à Tanger-ville, ce qui leur a permis, à partir de Kenitra, de rallier  Azrou par l’itinéraire d’antan. C’est donc au complet que nous prenons notre rituel rafraîchissement vespéral avant d’aller nous régaler au rez-de-chaussée d’un mémorable tagine aux pruneaux et abricots secs suivi d’oranges à la cannelle et d’une tarte aux pommes réalisée à notre intention à son domicile par le chef.

Dimanche 15 après un dodo réparateur et un petit déjeuner amélioré par les spécialités d’Halima, nous passons aux choses sérieuses : nous décidons à l’unanimité d’utiliser la totalité de  la subvention du CG 34 pour rester en conformité avec le vote de l’AG sur le budget initial.

Nous profitons ensuite de la magnifique matinée pour monter à Tioumliline. Le site du monastère, depuis le tournage du film Des hommes et des dieux, est désormais accessible aux visiteurs ; un café est même presque achevé à l’intérieur. Croyants ou mécréants, nous éprouvons une intense émotion en retrouvant ce lieu d’accueil et de tolérance et évoquons le souvenir des moines -dont certains furent nos collègues appréciés au collège et au Lycée- mais aussi la période d’occupation  « laïque » autorisée par le Supercaïd aux coopérants en pénurie de logements entre 1970 et 1972. Nous prolongeons ce parcours dominical par l’ascension motorisée de la petite route vers Aïn Leuh pour permettre à nos photographes de faire d’énièmes clichés du site d’Azrou… Mais la lumière est unique à chaque fois, n’est-ce pas ?

Par la route d’Ifrane nous rejoignons ensuite un hôtel-restaurant de charme, le bien nommé Palais des cerisiers, où nous attendent Hassan, Soumia et le président de l’association qui régit Dar el Amane dont nous sommes les invités. Notre copain député nous annonce la catastrophe DSK : on reste sans voix, incrédules mais notre gai luron ne plaisante pas. On savoure quand même ensemble l’excellente cuisine servie par un personnel stylé mais pas guindé. Les filles accompagnent ensuite Soumia en kissaria pour l’achat de vêtements pour les jeunes. De boutique en boutique, de palabres en palabres (il nous faut un commerçant qui accepte d’établir des factures) on réussit à dénicher des jeans et des casquettes mais il faudra revenir pour compléter les tenues.

Nous sommes très en retard pour le thé prévu à 17h chez les Bourhrous. L’accompagnement solide est comme toujours un régal. Nous apprécions cette pause amicale, Aïcha et Mohammed nous ayant déjà transmis les besoins de l’AMAED, et tant pis pour les calories ! Les filles ont alors juste le temps de se ravaler la façade avant que le groupe ne rejoigne, au restaurant Bilal en centre ville, les anciens élèves qui nous ont invités à dîner. Nos reporters- photographes grimpent sur la terrasse pour immortaliser la ville actuelle après quoi, dans une ambiance détendue, ponctuée par des interventions de Bourhrous , de Taïai le poète et les petites attentions de Neghrassi, nous savourons les spécialités locales dans un joyeux brouhaha ha ! et inutile d’espérer que la pluie diluvienne qui s’abat au moment du retour dilue la surcharge pondérale…

         

Lundi 16 Notre premier déplacement est pour la banque afin d’obtenir un reçu de change en bonne et due forme pour la trésorerie.

Nous effectuons une nouvelle visite à Dar el Amane où nous découvrons un nourrisson d’un mois avec sa maman arrivée en catastrophe la veille fort tard des environs de Timahdite. La jeune femme est recroquevillée et anxieuse, quelle est son histoire ? Le toubib bénévole qui examine le bébé est rassurant, il le trouve en bonne santé. Voilà donc deux nouvelles recrues pour le centre. Nous déposons les deux ordinateurs portables réinitialisés, don du CG 34 véhiculé par les Drômois. Soumia doit passer prendre les filles vers 16h30 pour continuer les achats de vêtements.

Pour déjeuner, on retourne à 6 à notre cantine préférée près du marché tandis que Guy se régale chez Fatima, son ancienne employée (au passage, nous adressons notre salut amical à toute la famille Hammouche).

A 16h, Michel Fabre et Jean-François Launay se présentent au rendez-vous arrêté avec le pacha et en livrent le CR ci-dessous : 

« Surprise, M. le Pacha propose une réunion de travail avec les représentants des délégations provinciales de l’enseignement, de l’entraide nationale et de la santé, MM Naït Lho (frère de Marya), Saya Jamal et le Dr Mahmoud.

M. Naît Lho souligne les difficultés de la scolarisation en milieu rural (distances de l’école, aggravées par les intempéries). Des cantines commencent à apparaître. Mais des transports scolaires – cars, mini-cars - seraient nécessaires. M. Saya précise que l’Entraide Nationale a une convention avec les douanes pour que des dons de véhicules soient admis en franchise.

Michel Fabre précise que notre association ne compte qu’une soixantaine d’adhérents et donc que ses capacités financières sont réduites aux cotisations et à une subvention du Conseil Général de l’Hérault. Cependant, les membres de l’AAA seront informés de ces besoins, au cas où ils auraient des contacts avec des collectivités territoriales gérant directement des transports.

M. Saya, délégué provincial adjoint de l’Entraide Nationale d’Ifrane, insiste sur les difficultés de son département dans la prise en charge des personnes âgées (mais là on est en dehors des buts statutaires de l’AAA) et des problèmes de formation professionnelle des femmes et jeunes filles déscolarisées.

Le Dr Mahmoud évoque d’abord le cas d’un enfant de 7 ans atteint de cardiopathie et qui nécessiterait une opération en France. Mais les sommes nécessaires dépassent largement les capacités financières de l’AAA.

Il insiste aussi sur le problème des jeunes mal-voyants. Il s’agirait donc de récupérer des vieilles lunettes pour les apporter à Azrou.

Une rencontre inédite donc, un peu surprenante, mais qui offre des perspectives d’actions. » 

Pendant ce temps, Alain et Guy règlent le problème des ordinateurs neufs pour Dar el Amane puis ils montent apprendre aux singes à faire la grimace. Après leur rendez-vous, Michel et JF accompagnent Bourhrous à la pharmacie pour le compte de l’AMAED. Les filles, elles, patientent en vain dans le hall de la réception ; elles auront bien mérité aussi leur petit rafraîchissement accompagné d’alouf ibère.

Au restau du Pano, la salle est pleine : un car d’étudiants néerlandais est arrivé dans la soirée, l’hôtel est complet. Nous dégustons, à l’écart du groupe, une somptueuse harira (que le président et la rédactrice avaient eu le privilège de goûter en début d’après-midi) ; elle est agrémentée de dattes, une attention personnelle du chef et suivie d’un bel assortiment de fruits de saison fort goûteux. Un régal avant d’aller sombrer dans les bras de Morphée.

Mardi 17, c’est jour de souk, pas question de le rater. Nous empruntons la contournante par la route d’Ifrane pour nous y rendre et sommes obligés de garer nos « tomobils » assez loin de l’entrée, la proximité de celle-ci étant désormais réservée au stationnement des vendeurs. Nous longeons le souk aux bestiaux (que de scènes désopilantes !) avant d’atteindre l’espace des fruits et légumes, une vraie fête pour les yeux et les narines avec ses pyramides colorées et odorantes. Nous faisons de nombreuses rencontres, entre autres Halima dont c’est le traditionnel jour de congé et Neghrassi qui nous dit que le bâtiment en construction dans l’enclos serait une école… Nous regrettons que les tapis, beaucoup moins nombreux, soient désormais relégués hors de l’enceinte et nous cherchons sans succès les bijoutiers. Après une grande heure de baguenaudage, nous reprenons la direction de Dar el Amane. Les acquisitions sont exposées sur des tables et nous trouvons la jeune maman beaucoup plus détendue. Soumia entraîne une partie du groupe en Kissaria pour compléter les achats et ouvrir des comptes chez les commerçants. Nous renonçons à notre cantine azriouie par crainte de l’affluence des jours de souk et déjeunons très tardivement (il est presque 15h) à Ifrane en compagnie de Bourhrous et d’Amal, affligée d’une douloureuse sciatique vraisemblablement causée par le stress du dernier examen universitaire. Nous retournons à Dar el Amane pour les essayages mais devons patienter en raison de la tenue d’un conseil de discipline. La rédactrice se régale et rajeunit en improvisant des exercices de phonétique avec les plus jeunes (ah ! ces f… nasales et ces voyelles inexistantes en arabe) ; finalement ça marche plutôt mieux qu’avec des ados et les petits se corrigent comiquement entre eux. Les essayages suivent dans la bonne humeur et permettent des échanges sympathiques et confiants avec les plus âgés.

Au Pano, la salle à manger est toujours comble grâce aux Néerlandais (rassurez-vous, on n’a pas zappé notre pause quotidienne avant le repas !) Prévus pour les Bataves, des musiciens et des chirates font leur apparition mais les jeunes ne semblent pas fans du spectacle et après leur départ nous avons droit à une démonstration privée (ça ravit les papys) pendant la  dégustation de croustillantes côteletttes d’agneau aux petits  légumes suivis d’une salade de fruits frais , le tout arrosé de Guerrouane, comme d’hab et entrecoupé de pannes de courant, la faute à un énorme orage.

           

Peu d'élèves dans la classe, car des parents, après l'orage et avec les averses ne les ont pas encore conduits à l'école.

Mercredi 18, journée supplémentaire à Azrou, le programme n’étant pas bouclé.

L’orage a détraqué le temps : alternance d’averses et de rayons de soleil. La toilette matinale est sommaire, les jeunes septentrionaux ont dû procéder à d’abondantes ablutions avant leur départ définitif : l’eau chaude est épuisée ! c’est sous la pluie que nous nous rendons, comme prévu lors de l’entretien chez le Pacha, à l’école Moussa Ibn Noussair (ex-école européenne) pour la visite d’une classe de jeunes handicapés. Le directeur qui n’a pas été prévenu nous accueille cependant chaleureusement (nous avions déjà eu l’occasion d’apprécier sa courtoisie et sa gentillesse en 2006) et nous accompagne sur le lieu. L’institutrice de cette classe « hétérogène » (5 malentendants, 4 malvoyants, 2 handicapés mentaux, 1 trisomique) est une volontaire déterminée et dynamique qui s’est mise à l’alphabet par signes sur Internet et l’enseigne maintenant à cinq enfants. Fascinant de voir ces jeunes communiquer joyeusement par gestes alors qu’il y a peu, ils n’étaient pas scolarisés, isolés dans leurs familles. La salle équipée à l’origine uniquement d’un tableau et de table a été rendue attrayante grâce aux initiatives de la maîtresse (mais beaucoup de choses manquent encore). Elle nous confie que la tâche est lourde en raison de la diversité des handicaps. Comme il existe trois autres classes du même type à Azrou, elle souhaiterait une spécialisation par école impossible à envisager pour le moment en l’absence de transport scolaire…

Thé ou jus d’orange ensuite aux Cèdres où Salah fait toujours montre de sa malicieuse bonhomie d’antan. Avant d’aller déjeuner à l’adresse habituelle, JF et Alain, dans le hall du Pano, chargent sur l’ordi et sur clé USB les nombreuses photos prises pendant le séjour.

C’est Marya Naït Lho qui nous offre le café et des tas de douceurs confectionnées par ses soins. Not’ président lui remet de la part de l’AAA une enveloppe de participation au projet de l’aire de jeux pour enfants. Nous passons en sa compagnie un excellent moment. A ceux qui l’ont connue et appréciée, on peut certifier qu’elle n’a rien perdu de son entrain communicatif.

A présent, place au shopping. La première visite est pour l’Artisanat entièrement rénové. L’atelier de tissage n’a pas cessé ses activités pendant les travaux pour honorer les commandes et les boutiques latérales d’artisans recommencent doucement à fonctionner. Mais le stationnement extérieur pose problème.

Nous avons réservé le gros de nos achats pour Dar Neghrassi, rue des Tapis, où Moha et Abdou nous font le grand déballage en commentant les pièces avec passion, compétence et érudition. On craque et on n’est pas les seuls : le livre d’or regorge de commentaires élogieux.

Le dernier pot nous permet de liquider les tranches de pata negra (mais pas les liquides, nous sommes raisonnables !) Pour l’ultime soirée, nous nous retrouvons en compagnie des Bourhrous qui ont déjà dîné et refusent catégoriquement de remettre ça ; Aïcha offre une bouteille d’huile de fabrication familiale pour chaque couple . On dévore le reste de la harira, on ne résiste pas au plat de résistance avant de s’attaquer aux oranges à la cannelle qui feront changer d’avis nos amis locaux. On se sépare avec émotion.

 

 

 

 

           

Jeudi 19, réveil matutinal ! Les Vendéens souhaitent être chez les Ibères le soir même et avec le décalage horaire, c’est pas gagné ! mais les formalités frontalières sont aussi rapides qu’à l’aller et ils embarquent rapidement pour un séjour tarifeño où ils sont gâtés par le soleil et le personnel de l’hôtel qu’ils fréquentent depuis des années. Retour dans « l’évêché crotté »  au soir du 25 mai.

Les Coustaury font route vers le sud : Marrakech, Ouarzazate (et mourir) Rissani, Tineghir, Essaouira (saouira, saouira) El Jadida, Kenitra avant de regagner Port Méd : de belles étapes qui leur ont donné envie de recommencer.

Les Héraultiques (et tac !) après une ultime visite à Dar el Amane n’ont pas hésité à parcourir 200km dans leur limousine de prolétaires pour s’offrir pour le déjeuner une gigantesque assiettée de poissons fresquitos à Mehdia. Etape nocturne à Larache pour rejoindre le lendemain Chechaouen par la route de montagne. La ville blanche et bleue les a éblouis. De retour à Fès le samedi, ils se retrouvent at home nuitamment, sans doute un peu moins frais que le poisson de Mehdia !

 

Gibraltar

Manif à Tarifa

           

A tous les amis et interlocuteurs sur place, au personnel du Pano et de notre petit restau, nous voulons exprimer notre reconnaissance pour la qualité de leur accueil, l’extrême gentillesse dont ils ont fait preuve et les échanges enrichissants qu’ils ont nourris.

 Nous regrettons infiniment de n’avoir pu saluer, faute de temps Lekorchi, Bachari, Gharbi, Hachem, El Abdi, Zorgane, Azzaoui, Zhor… mais ce n’est que partie remise.

 

A bientôt !