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CHRONIQUE AAANNUELLE :
MAI 2011 à AZROU |
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Pour
la sixième fois, une délégation de l’AAA rejoint sa chère petite ville
du Moyen Atlas. 7 (comme les péchés capitaux) adhérents la composent :
les Fabre, les Coustaury, les Launay et Guy Thérond (Patricia étant
retenue en France par un deuil familial). Ils s’y rendront par des
moyens divers. |
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vendredi
13,
aux aurores, après des formalités de police et de douane expéditives
auprès de fonctionnaires fort amènes et courtois, ils rejoignent Meknès,
via Rabat par l’autoroute et empruntent la quatre voies jusqu’à El Hajeb
pour retrouver, inchangée, la route d’Azrou sous un chaud soleil, mais
en découvrant la verdure et les flaques éparses, ils en déduisent qu’il
y a eu des orages récents. L’arrivée réserve une surprise : les travaux
engagés au centre ville se poursuivent vers la route de Meknès :
rond-point, trottoirs pavés, quand ce sera achevé, ce sera une réussite.
Accueil toujours aussi cordial au Pano : on a tenu compte de nos
desiderata et nos vieilles jambes n’auront pas à dépasser le premier
étage où la vaillante Halima s’active avec sa brigade. Après un déjeuner
très tardif et une installation rapide, les Sud-Vendéens descendent
« pédérastement » faire un tour en ville pour changer du flouze ;
trop tard, les banques sont fermées jusqu'à lundi matin. Achat du
Monde et salut à Hajaj toujours fidèle au kiosque. |
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Samedi
14 mai,
on fait la grasse matinée avant de saluer Rachid et de convenir avec lui
du menu du soir puisqu’il nous fait bénéficier du même traitement que
l’an passé. Après le p’tit déj’, descente en ville : la progression est
ralentie par des rencontres successives. Nous découvrons que le
distributeur de notre banque effectue le change des billets étrangers.
Prudent, Guy glisse un billet de 5€, puis de 10 et enfin de 50 : ça
marche, vive le progrès ! Nantis et rassurés, nous voilà attablés en
compagnie de Cherfaoui, Neghrassi, Bourhrous &Cie devant un vrai jus
d’orange aux Cèdres : vrai moment de joyeuse détente.
Nous filons à Dar el Amane où nous patientons en papotant avec le
personnel dans l’attente de Soumia qui revient d’Aïn Leuh où elle est
également responsable d’un autre centre pour enfants abandonnés ; elle a
heureusement été déchargée de son mi-temps d’enseignement. A son
arrivée, elle nous confie que l’établissement d’Azrou aurait besoin
d’ordis avec leurs tables-supports et de vêtements pour les enfants (une
bonne nouvelle au passage : il n’y a plus de nourrissons, ils ont été
adoptés). Après cette mise au point, nous allons regarnir nos estomacs
près du marché couvert et jetons notre dévolu sur le premier
établissement à droite de l’entrée (précision destinée à ceux qui
voudraient faire une gourmande étape locale) où nous sommes reconnus par
la tonique et espiègle jeune responsable du service. Salades fraîches,
tagines et keftas délicieux, melons verts et abricots achetés sous nos
yeux, l’endroit nous conquiert à nouveau d’autant que ses tarifs sont
plus que raisonnables.
En guise de promenade digestive, les hommes prospectent les boutiques
d’informatique tandis que les filles s’octroient une séquence
lèche-échoppes … sans danger pour la ligne. De retour au Pano, ils y
retrouvent les Couscous en grande conversation avec … Dandan accompagné
de sympathiques amis tangérois. Les Drômois avaient embarqué à Sète le
jeudi 12 et accosté le matin à Port Méd où les formalités sont
heureusement plus rapides qu’à Tanger-ville, ce qui leur a permis, à
partir de Kenitra, de rallier Azrou par l’itinéraire d’antan. C’est
donc au complet que nous prenons notre rituel rafraîchissement vespéral
avant d’aller nous régaler au rez-de-chaussée d’un mémorable tagine aux
pruneaux et abricots secs suivi d’oranges à la cannelle et d’une tarte
aux pommes réalisée à notre intention à son domicile par le chef. |
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Dimanche
15
après un dodo réparateur et un petit déjeuner amélioré par les
spécialités d’Halima, nous passons aux choses sérieuses : nous décidons
à l’unanimité d’utiliser la totalité de la subvention du CG 34 pour
rester en conformité avec le vote de l’AG sur le budget initial.
Nous profitons ensuite de la magnifique matinée pour monter à
Tioumliline. Le site du monastère, depuis le tournage du film Des
hommes et des dieux, est désormais accessible aux visiteurs ; un
café est même presque achevé à l’intérieur. Croyants ou mécréants, nous
éprouvons une intense émotion en retrouvant ce lieu d’accueil et de
tolérance et évoquons le souvenir des moines -dont certains furent nos
collègues appréciés au collège et au Lycée- mais aussi la période
d’occupation « laïque » autorisée par le Supercaïd aux coopérants en
pénurie de logements entre 1970 et 1972. Nous prolongeons ce parcours
dominical par l’ascension motorisée de la petite route vers Aïn Leuh
pour permettre à nos photographes de faire d’énièmes clichés du site d’Azrou…
Mais la lumière est unique à chaque fois, n’est-ce pas ?
Par la route d’Ifrane nous rejoignons ensuite un hôtel-restaurant de
charme, le bien nommé Palais des cerisiers, où nous attendent
Hassan, Soumia et le président de l’association qui régit Dar el Amane
dont nous sommes les invités. Notre copain député nous annonce la
catastrophe DSK : on reste sans voix, incrédules mais notre gai luron ne
plaisante pas. On savoure quand même ensemble l’excellente cuisine
servie par un personnel stylé mais pas guindé. Les filles accompagnent
ensuite Soumia en kissaria pour l’achat de vêtements pour les jeunes. De
boutique en boutique, de palabres en palabres (il nous faut un
commerçant qui accepte d’établir des factures) on réussit à dénicher des
jeans et des casquettes mais il faudra revenir pour compléter les
tenues.
Nous sommes très en retard pour le thé prévu à 17h chez
les Bourhrous. L’accompagnement solide est comme toujours un régal. Nous
apprécions cette pause amicale, Aïcha et Mohammed nous ayant déjà
transmis les besoins de l’AMAED, et tant pis pour les calories ! Les
filles ont alors juste le temps de se ravaler la façade avant que le
groupe ne rejoigne, au restaurant Bilal
en centre ville, les anciens élèves qui
nous ont invités à dîner. Nos reporters- photographes grimpent sur la
terrasse pour immortaliser la ville actuelle après quoi, dans une
ambiance détendue, ponctuée par des interventions de Bourhrous , de
Taïai le poète et les petites attentions de Neghrassi, nous savourons
les spécialités locales dans un joyeux brouhaha ha ! et inutile
d’espérer que la pluie diluvienne qui s’abat au moment du retour dilue
la surcharge pondérale… |
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Lundi
16
Notre premier déplacement est pour la banque afin d’obtenir un reçu de
change en bonne et due forme pour la trésorerie.
Nous effectuons une nouvelle visite à Dar el Amane où nous découvrons un
nourrisson d’un mois avec sa maman arrivée en catastrophe la veille fort
tard des environs de Timahdite. La jeune femme est recroquevillée et
anxieuse, quelle est son histoire ? Le toubib bénévole qui examine le
bébé est rassurant, il le trouve en bonne santé. Voilà donc deux
nouvelles recrues pour le centre. Nous déposons les deux ordinateurs
portables réinitialisés, don du CG 34 véhiculé par les Drômois. Soumia
doit passer prendre les filles vers 16h30 pour continuer les achats de
vêtements.
Pour déjeuner, on retourne à 6 à notre cantine préférée
près du marché tandis que Guy se régale chez Fatima, son ancienne
employée (au passage, nous adressons notre salut amical à toute la
famille Hammouche).
A 16h, Michel Fabre et Jean-François Launay se présentent au rendez-vous
arrêté avec le pacha et en livrent le CR ci-dessous :
« Surprise,
M. le Pacha propose une réunion de travail avec les représentants des
délégations provinciales de l’enseignement, de l’entraide nationale et
de la santé, MM Naït Lho (frère de Marya), Saya Jamal et le Dr Mahmoud.
M.
Naît Lho souligne les difficultés de la scolarisation en milieu rural
(distances de l’école, aggravées par les intempéries). Des cantines
commencent à apparaître. Mais des transports scolaires – cars, mini-cars
- seraient nécessaires. M. Saya précise que l’Entraide Nationale a une
convention avec les douanes pour que des dons de véhicules soient admis
en franchise.
Michel Fabre précise que notre association ne compte qu’une soixantaine
d’adhérents et donc que ses capacités financières sont réduites aux
cotisations et à une subvention du Conseil Général de l’Hérault.
Cependant, les membres de l’AAA seront informés de ces besoins, au cas
où ils auraient des contacts avec des collectivités territoriales gérant
directement des transports.
M.
Saya, délégué provincial adjoint de l’Entraide Nationale d’Ifrane,
insiste sur les difficultés de son département dans la prise en charge
des personnes âgées (mais là on est en dehors des buts statutaires de l’AAA)
et des problèmes de formation professionnelle des femmes et jeunes
filles déscolarisées.
Le
Dr Mahmoud évoque d’abord le cas d’un enfant de 7 ans atteint de
cardiopathie et qui nécessiterait une opération en France. Mais les
sommes nécessaires dépassent largement les capacités financières de l’AAA.
Il
insiste aussi sur le problème des jeunes mal-voyants. Il s’agirait donc
de récupérer des vieilles lunettes pour les apporter à Azrou.
Une
rencontre inédite donc, un peu surprenante, mais qui offre des
perspectives d’actions. »
Pendant ce temps, Alain et Guy règlent le problème des ordinateurs neufs
pour Dar el Amane puis ils montent apprendre aux singes à faire la
grimace. Après leur rendez-vous, Michel et JF accompagnent Bourhrous à
la pharmacie pour le compte de l’AMAED. Les filles, elles, patientent en
vain dans le hall de la réception ; elles auront bien mérité aussi leur
petit rafraîchissement accompagné d’alouf ibère.
Au restau du Pano, la salle est pleine : un car
d’étudiants néerlandais est arrivé dans la soirée, l’hôtel est complet.
Nous dégustons, à l’écart du groupe, une somptueuse harira (que le
président et la rédactrice avaient eu le privilège de goûter en début
d’après-midi) ; elle est agrémentée de dattes, une attention personnelle
du chef et suivie d’un bel assortiment de fruits de saison fort goûteux.
Un régal avant d’aller sombrer dans les bras de Morphée. |
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Mardi
17,
c’est jour de souk, pas question de le rater. Nous empruntons la
contournante par la route d’Ifrane pour nous y rendre et sommes obligés
de garer nos « tomobils » assez loin de l’entrée, la proximité de
celle-ci étant désormais réservée au stationnement des vendeurs. Nous
longeons le souk aux bestiaux (que de scènes désopilantes !) avant
d’atteindre l’espace des fruits et légumes, une vraie fête pour les yeux
et les narines avec ses pyramides colorées et odorantes. Nous faisons de
nombreuses rencontres, entre autres Halima dont c’est le traditionnel
jour de congé et Neghrassi qui nous dit que le bâtiment en construction
dans l’enclos serait une école… Nous regrettons que les tapis, beaucoup
moins nombreux, soient désormais relégués hors de l’enceinte et nous
cherchons sans succès les bijoutiers. Après une grande heure de
baguenaudage, nous reprenons la direction de Dar el Amane. Les
acquisitions sont exposées sur des tables et nous trouvons la jeune
maman beaucoup plus détendue. Soumia entraîne une
partie du groupe en Kissaria pour compléter les achats et ouvrir des
comptes chez les commerçants. Nous renonçons à notre cantine azriouie
par crainte de l’affluence des jours de souk et déjeunons très
tardivement (il est presque 15h) à Ifrane en compagnie de Bourhrous et
d’Amal, affligée d’une douloureuse sciatique vraisemblablement causée
par le stress du dernier examen universitaire. Nous retournons à Dar el
Amane pour les essayages mais devons patienter en raison de la tenue
d’un conseil de discipline. La rédactrice se régale et rajeunit en
improvisant des exercices de phonétique avec les plus jeunes (ah ! ces
f… nasales et ces voyelles inexistantes en arabe) ; finalement ça marche
plutôt mieux qu’avec des ados et les petits se corrigent comiquement
entre eux. Les essayages suivent dans la bonne humeur et permettent des
échanges sympathiques et confiants avec les plus âgés.
Au Pano, la salle à manger est toujours comble grâce aux
Néerlandais (rassurez-vous, on n’a pas zappé notre pause quotidienne
avant le repas !) Prévus pour les Bataves, des musiciens et des chirates
font leur apparition mais les jeunes ne semblent pas fans du spectacle
et après leur départ nous avons droit à une démonstration privée (ça
ravit les papys) pendant la dégustation de croustillantes côteletttes
d’agneau aux petits légumes suivis d’une salade de fruits frais , le
tout arrosé de Guerrouane, comme d’hab et entrecoupé de pannes de
courant, la faute à un énorme orage. |
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Peu d'élèves dans la classe, car des parents, après
l'orage et avec les averses ne les ont pas encore conduits à l'école. |
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Mercredi
18,
journée supplémentaire à Azrou, le programme n’étant pas bouclé.
L’orage a détraqué le temps : alternance d’averses et de
rayons de soleil. La toilette matinale est sommaire, les jeunes
septentrionaux ont dû procéder à d’abondantes ablutions avant leur
départ définitif : l’eau chaude est épuisée ! c’est sous la pluie que
nous nous rendons, comme prévu lors de l’entretien chez le Pacha,
à l’école Moussa Ibn Noussair (ex-école européenne) pour la visite d’une
classe de jeunes handicapés. Le directeur qui n’a pas été prévenu nous
accueille cependant chaleureusement (nous avions déjà eu l’occasion
d’apprécier sa courtoisie et sa gentillesse en 2006) et nous accompagne
sur le lieu. L’institutrice de cette classe « hétérogène » (5
malentendants, 4 malvoyants, 2 handicapés mentaux, 1 trisomique) est une
volontaire déterminée et dynamique qui s’est mise à l’alphabet par
signes sur Internet et l’enseigne maintenant à cinq enfants. Fascinant
de voir ces jeunes communiquer joyeusement par gestes alors qu’il y a
peu, ils n’étaient pas scolarisés, isolés dans leurs familles. La salle
équipée à l’origine uniquement d’un tableau et de table a été rendue
attrayante grâce aux initiatives de la maîtresse (mais beaucoup de
choses manquent encore). Elle nous
confie que la tâche est lourde en raison de la diversité des handicaps.
Comme il existe trois autres classes du même type à Azrou, elle
souhaiterait une spécialisation par école impossible à envisager pour le
moment en l’absence de transport scolaire…
Thé ou jus d’orange ensuite aux Cèdres où Salah fait
toujours montre de sa malicieuse bonhomie d’antan. Avant d’aller
déjeuner à l’adresse habituelle, JF et Alain, dans le hall du Pano,
chargent sur l’ordi et sur clé USB les nombreuses photos prises pendant
le séjour.
C’est Marya Naït Lho qui nous offre le café et des tas de
douceurs confectionnées par ses soins. Not’ président lui remet de la
part de l’AAA une enveloppe de participation au projet de l’aire de jeux
pour enfants. Nous passons en sa compagnie un excellent moment. A ceux
qui l’ont connue et appréciée, on peut certifier qu’elle n’a rien perdu
de son entrain communicatif.
A présent, place au shopping. La première visite est pour
l’Artisanat entièrement rénové. L’atelier de tissage n’a pas cessé ses
activités pendant les travaux pour honorer les commandes et les
boutiques latérales d’artisans recommencent doucement à fonctionner.
Mais le stationnement extérieur pose problème.
Nous avons réservé le gros de nos achats pour Dar
Neghrassi, rue des Tapis, où Moha et Abdou nous font le grand déballage
en commentant les pièces avec passion, compétence et érudition. On
craque et on n’est pas les seuls : le livre d’or regorge de commentaires
élogieux.
Le dernier pot nous permet de liquider les tranches de
pata negra (mais pas les liquides, nous sommes raisonnables !) Pour
l’ultime soirée, nous nous retrouvons en compagnie des Bourhrous qui ont
déjà dîné et refusent catégoriquement de remettre ça ; Aïcha offre une
bouteille d’huile de fabrication familiale pour chaque couple . On
dévore le reste de la harira, on ne résiste pas au plat de résistance
avant de s’attaquer aux oranges à la cannelle qui feront changer d’avis
nos amis locaux. On se sépare avec émotion. |
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Jeudi
19,
réveil matutinal ! Les Vendéens souhaitent être chez les
Ibères le soir même et avec le décalage horaire, c’est pas gagné ! mais
les formalités frontalières sont aussi rapides qu’à l’aller et ils
embarquent rapidement pour un séjour tarifeño où ils sont gâtés par le
soleil et le personnel de l’hôtel qu’ils fréquentent depuis des années.
Retour dans « l’évêché crotté » au soir du 25 mai.
Les Coustaury font route vers le sud : Marrakech,
Ouarzazate (et mourir) Rissani, Tineghir, Essaouira (saouira, saouira)
El Jadida, Kenitra avant de regagner Port Méd : de belles étapes qui
leur ont donné envie de recommencer.
Les Héraultiques (et tac !) après une ultime visite à Dar
el Amane n’ont pas hésité à parcourir 200km dans leur limousine de
prolétaires pour s’offrir pour le déjeuner une gigantesque assiettée de
poissons fresquitos à Mehdia. Etape nocturne à Larache pour rejoindre le
lendemain Chechaouen par la route de montagne. La ville blanche et bleue
les a éblouis. De retour à Fès le samedi, ils se retrouvent at home
nuitamment, sans doute un peu moins frais que le poisson de Mehdia !
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Gibraltar |

Manif à Tarifa |
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A tous les amis et interlocuteurs sur place, au personnel du Pano et de
notre petit restau, nous voulons exprimer notre reconnaissance pour la
qualité de leur accueil, l’extrême gentillesse dont ils ont fait preuve
et les échanges enrichissants qu’ils ont nourris.
Nous regrettons infiniment de n’avoir pu saluer, faute de temps Lekorchi,
Bachari, Gharbi, Hachem, El Abdi, Zorgane, Azzaoui, Zhor… mais ce n’est
que partie remise.
A bientôt ! |

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